Réunion du 22 avril 2015 à la mairie annexe de Sanvic

En la présence de  :

  • Marie-Laure Drone, élue en charge du quartier de Sanvic
  • Jean-Baptiste Gastinne, représentant de la mairie, présent en conseil d’école.
  • Virginie Merriotte, Séverine Clémente, Christelle Dang Ngoc Chan et Laurent Chapelain, délégués de parents d’élèves pour l’école Jean Zay

Fermeture de classe
M. Gastinne a souhaité revenir sur l’annulation de la fermeture de classe à Victor Hugo : la mairie est bien consciente de l’exiguïté des locaux et rappelle que les enseignants de cette école demandent chaque année que les dérogations soient limitées. M. Gastinne nous indique que le blocage des dérogations sur Victor Hugo a un impact sur le nombre d’enfants arrivant ensuite sur Jean Zay.

M. Chapelain a rappelé l’ambiguïté dans le comptage des effectifs de Jean Zay et Jules Ferry, qui sont parfois comptés ensemble, parfois séparément, selon ce qui arrange les instances. Nous rappelons que les deux écoles ont chacune leur entité propre.

M. Gastinne confirme qu’il est envisagé de faire déménager les élèves de Victor Hugo à Jules Ferry, et ceux de Jules Ferry à Jean Zay, mais il nous confirme que ce projet n’est qu’au stade de l’idée et qu’il n’y a pas de fusion prévue pour les deux écoles Jean Zay et Jules Ferry pour la rentrée 2015 ; uniquement une fusion de direction.

Concernant la fusion de direction de Jean Zay et Jules Ferry, M. Gastinne nous rappelle qu’elle a été actée l’an dernier et qu’il l’a annoncée lors du 1er conseil d’école de Jean Zay cette année ; c’est l’Inspection académique qui aurait normalement dû l’officialiser.

Nous informons M. Gastinne et Mme Drone que l’école Jules Ferry n’apparaît plus sur le système informatique pour les mutations de l’Éducation nationale (le « mouvement »), et que les enseignants de Jules Ferry ont tous reçu un courrier les informant de leur rattachement administratif à Jean Zay à compter de septembre 2015. Nous avons donc fait part de notre inquiétude concernant la fusion totale des deux écoles.

M. Gastinne nous certifie que ce n’est pas à l’ordre du jour et que cela ne pourra être fait sans certains aménagements. Il nous a indiqué qu’un courrier serait fait par Mme Thibaudeau-Rainot pour nous confirmer ses dires sur ce point.

Quant à l’Éducation nationale, M. Gastinne nous confirme que l’Inspection ne peut pas prendre seule ce genre de décision car la ville est propriétaire des locaux.

Pour ce qui est de la fermeture de classe, nous indiquons à M. Gastinne que M. Deplanque, Inspecteur de l’Éducation nationale en charge de nos écoles, renvoie la balle sur la mairie. M. Gastinne nous rappelle que la mairie n’a pas de compétences sur le personnel de l’éducation nationale.

Selon M. Gastinne, M. le maire Édouard Philippe et Mme Thibaudeau-Rainot, élue en charge des écoles, ont fait part au rectorat de leur opposition aux fermetures de classe, mais que la décision finale de fermer telle ou telle classe ne revient qu’à Mme le recteur.

Aux dires de M. Gastinne, il semblerait que M. le maire ait fait un courrier à Mme le recteur pour lui signifier sa position et lui indiquer que, selon lui, l’éducation en REP ne devait pas se faire au détriment des autres écoles (point sur lequel nous nous rejoignons) ; il a également rappelé sa position au dernier conseil municipal (information qui reste à vérifier).

Les parents d’élèves rappellent que, en fonction des effectifs de grande section de maternelle et des inscriptions déjà faites, plus de 63 élèves entreront en CP en septembre 2015.

Avec de tels effectifs en CP, la suppression d’une classe à Jean Zay engendrerait des classes à double niveau jusqu’au CM2 et des conditions d’apprentissage déplorables. Nous avons rappelé les constatations de Mme la ministre de l’Éducation nationale sur le niveau actuel des élèves et nous ne pouvons que déplorer que ses constatations soient en contradiction avec les décisions prises par cette même ministre !

M. Gastinne nous indique que la mairie du Havre a déjà fait remonter à l’Inspection certaines informations devant être prises en compte avant de fermer une classe : le rajeunissement de la population , les enfants en situation de handicap, …

Questions diverses
Nous avons également souhaité profiter de cette rencontre pour aborder la sécurité du passage piéton de la rue Jean Zay (entre La Poste et le trottoir menant à l’école précitée). Mme Merriotte a rappelé que depuis le mois d’octobre 2014, il n’y a plus personne aux abords de ce passage pour faire traverser aux heures d’entrée et de sortie de l’école. Après plusieurs appels à la mairie, il lui a été signifié que ce passage n’était pas prioritaire pour y mettre du personnel, car ils estiment qu’il ne présente pas de risque particulier.

Nous avons souligné que, selon nous, au contraire, il est particulièrement dangereux en raison du passage du bus qui n’a aucune visibilité sur les piétons arrivant par La Poste, bus qui ne circule pas toujours lentement, et en raison de la quantité de véhicules aux abords du marché du vendredi, qui se tient juste à côté.